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Âge et date de naissance :

16 ans, 20 décembre 2180

Taille du personnage :

1 mètre 73

Physique :

Kaoru, culminant à 1m73, n'est pas spécialement grand pour son âge. Il a les cheveux hérissés de couleur rouge tirant légèrement sur le rose, sans frange. Il possède des yeux hétérochromes fins avec des pupilles fendues, son œil droit étant de la même couleur que sa chevelure, et son œil gauche étant soit jaune/orangé, soit semblable au droit, le tout dépendant de son humeur et de l'activation de ses pouvoirs s'il y a. Bien que sa stature puisse sembler frêle, Kaoru possède d'exceptionnelles capacités physiques, et pratique couramment le basket ou le tennis, et est même plutôt musclé. Même s'il n'est pas magnifique à proprement parler, il possède un charme mystérieux qui le rend attirant, voire intriguant.

Caractère :

Je déteste ceux qui m'ont créé. De tout mon être, de chaque cellule de mon corps. Parce que tout est de leur faute. Je suis probablement assez rancunier mais je suis fidèle à mes amis. Je tuerais pour eux s'il le fallait. Je suis loin d'être sympathique avec ceux qui ne m'inspirent pas confiance au premier regard. Je pense être prêt à tout pour arriver à mes fins. Si, pour accomplir mon objectif, je dois mettre le monde à feu et à sang moi-même, je le ferai certainement. Parce que le sort du monde m'importe peu. Je ne vis pas pour le monde, je vis pour moi. Je suis ce qu'il y a de plus important à mes yeux - à part mes amis. Je hais la défaite. Je veux gagner. Je veux avoir raison. Je veux être le meilleur. Toujours. J'aime bien voir les choses tourner comme je le souhaite. Je fais ce que je peux pour que le monde soit comme je l'imagine. Je mens. Je pousse les autres à dire ou faire ce qu'ils n'auraient pas pu sans moi. Et le monde peut ainsi tourner selon ma volonté.

Histoire :

Je ne suis pas comme les autres. Je ne suis pas vraiment né. Je suis le résultat d'une expérience. Une hybridation en laboratoire qui eut pour résultat moi. Pendant des années, je n'ai rien connu d'autre que la solitude. L'obscurité. J'étais nourri suffisamment pour survivre. Le reste du temps, j'étais prisonnier d'une cellule que personne n'a jamais visité. Sans aucune occupation. Sans personne. Un jour, quelqu'un est venu, pourtant. On m'a appris à lire, écrire et compter. J'ai passé plusieurs mois à ne rien faire d'autre que lire, absorber toutes les connaissances que mon cerveau pouvait stocker. Et puis les autres enfants sont arrivés, les uns après les autres. Ils n'étaient pas comme moi, mais nous ne nous en rendions pas compte. Les liens se sont créés malgré nos différences. Malgré la monstruosité que j'étais. Là-bas, nous n'étions pas des êtres vivants doués de raison ou d'une quelconque conscience. Juste des sujets de tests. C'était pour cela que nous étions désignés par des numéros. Parce que nous n'étions rien pour eux. J'étais Quatre. Instinctivement, je me suis rapproché de Sept. Nous nous entendions bien. Nous étions les seuls à tisser des liens, ici. Il me donna même un nom - ce même nom que ceux qui m'avaient créé m'avaient refusé. Kaoru Tsukasa. C'était japonais - comme son vrai nom à lui. Il s'appelait Itsuki. Mais ceux qui s'occupaient de nous ne voyaient pas notre relation d'un bon œil. Rapidement, ils me rendirent à ma cellule. J'étais seul, de nouveau. Plus personne n'était là pour moi. J'avais perdu Itsuki. J'avais tout perdu. Tout. Je ne sais pas comment je réussis à m'échapper de là-bas. Depuis que je suis parti, tout ce que j'avais fait avait été chercher Itsuki. Je voulais qu'il ne soit pas dans la liste de ceux qui étaient morts pendant que j'étais seul. Je voulais qu'il soit encore vivant. Je voulais qu'il ait réussi à s'échapper, d'une manière ou d'une autre. Je voulais le revoir. Mais j'avais beau remuer terre et ciel pour lui, il n'était nulle part. Petit à petit, j'abandonnai. J'avais perdu Itsuki. Encore une fois. Et puis j'entendis parler d'Academy of Dead Roses. Des bribes de conversations entendues malgré les médicaments qu'on me forçait à avaler à longueur de journée me revinrent. C'était eux. C'était leur faute. J'allais les faire payer.